Le Maroc abrite une biodiversité unique, reconnue comme l'une des plus riches de la région méditerranéenne. Les ressources génétiques marocaines, telles que l'argan, le safran et les lichens, jouent un rôle crucial dans l'économie locale, tout en étant au cœur des savoirs traditionnels transmis depuis des générations. Cependant, la surexploitation, la perte d'habitats et les changements climatiques mettent cette biodiversité en danger.
La mise en œuvre du Protocole de Nagoya représente une opportunité stratégique pour le Maroc afin de :
Grâce à une réglementation claire, le Maroc encourage une utilisation durable de ses ressources et attire des investissements dans la recherche et le développement.
Les savoirs transmis par les communautés locales sont protégés et valorisés, garantissant un respect des droits culturels et économiques.
En partageant équitablement les avantages issus des ressources génétiques, le Maroc soutient les communautés locales et contribue à un développement durable.
Une étude réalisée en 2018 sur le potentiel économique de l’APA au Maroc a identifié que le Royaume pourrait récupérer des bénéfices moyens annuels de 450 millions de Dhs à travers le partage des avantages monétaires de contrats APA.
L’APA au Maroc n'est donc pas seulement une question environnementale ; il s'agit aussi d'un levier économique et social, contribuant aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment les ODD 1 (Pas de pauvreté), 15 (Vie terrestre) et 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs).